Historique
HISTORIQUE DE TERRES NOUVELLES
L'Asbl Terres Nouvelles a été créée en 1973 à l'initiative de L'abbé Martin, de Marie-Thérèse Lenoble, de Madame Ida Baron, tous trois fortement intéressés par Haïti, et André et Lucette Vonèche, en recherche d'adoptions d'enfants.
A cette époque, Terres Nouvelles est donc une association reconnue par l'organisme « La Famille adoptive belge » et s'occupe essentiellement d'adoptions d'enfants haïtiens et guatémaltèques. Certains de ses membres voyagent régulièrement dans ces deux pays afin de rencontrer des responsables d'orphelinats et d'accompagner des enfants adoptés. Au fil du temps, des liens se sont donc noués avec ces 2 régions et des demandes plus différenciées nous ont été adressées.
C'est ainsi que, vers la fin des années 70, l'association se scinde : une branche voulant continuer les adoptions (actuellement l'association Sourires d'Enfants), et l'autre voulant privilégier la possibilité de donner aux familles haïtiennes et guatémaltèques la possibilité de garder leurs enfants et de les élever. Terres Nouvelles devient donc une asbl qui s'occupe essentiellement de parrainages d'enfants. C'est également vers cette époque que nous obtenons le statut d'ONG, ce qui nous permet, entre autre, d'obtenir une aide financière importante via l'AGCD (association générale de coopération au développement).
Grâce à cette nouvelle possibilité, nous nous intéressons donc davantage à un autre type de soutien à nos 2 pays partenaires et y menons des projets de développement de plus grande dimension (ex : construction d'une ferme école destinée aux veuves de la répression guatémaltèque, formation du personnel ; mises en place d'écoles et de cantines scolaires ; construction d'une école pour des jeunes handicapés accueillis à l'Arche de Carrefour en Haïti, formation du personnel d'encadrement et d'éducateurs spécialisés...).
Deux de nos membres se sont entre temps installés en Haïti et y travaillent.
C'est également à cette période que notre journal voit le jour : il nous permet de tenir nos membres au courant de nos activités et également de collecter une partie des fonds nécessaires.
Nous commençons également à organiser toutes sortes d'activités « lucratives », tels des soupers, concerts, spectacles etc... ainsi qu'un travail d'information sur la situation en Haïti par des visites dans les écoles, les églises, par la participation à des camps de jeunes sur place...
Vers la fin des années 8O, nous parrainons 450 enfants, essentiellement à Port-au-Prince et dans le Petén (au Guatemala) et menons à bien nos différents projets de développement, plusieurs de nos membres voyageant régulièrement pour en assurer le suivi.
Malheureusement, suite à une restructuration de la législation de la coopération au développement, nous perdons notre statut d'ONG. C'est également un choix que nous faisons : pour garder ce statut, il nous aurait fallu nous « professionnaliser », louer un bureau, payer un permanent, une ligne téléphonique, un ordinateur...nous décidons donc de rester ce que nous sommes, c'est-à-dire une association entièrement bénévole, fonctionnant avec un minimum de frais. Et nous comptons sur des associations partenaires (tel SOS PG) pour nous permettre de continuer à introduire des projets à l'AGCD.
Un peu plus tard (vers 1995) nous cherchons un relais pour nos actions au Guatemala car nos membres plus particulièrement attachés à ce pays nous ont quittés et nous ne parlons pas l'espagnol. Nous nous associons donc avec le SIG (Solidarité Indiens Guatemala) et, à part quelques parrainages dans le Petèn, lâchons progressivement nos projets sur place. Nous nous consacrons donc essentiellement à soutenir et encourager nos partenaires haïtiens. Nous nous intéressons plus aux populations rurales ; nous arrêtons définitivement les parrainages nominatifs au profit de parrainages d'écoles ou d'enseignants et développons différents projets (ex : accompagnement des « restaveks »-petits domestiques-, création d'un atelier vinicole à base de fruits à Rivière Froide, mise en place de dispensaires et de citernes dans le sud, électricité...).
Bien sûr, au fil du temps, notre groupe a vu beaucoup de changements, certains de nos membres nous ont quittés, d'autres, heureusement, rejoints ; notre équipe est actuellement relativement stable, composée de jeunes et de moins jeunes qui continuent à voyager pour assurer le suivi des projets ; à de rares exceptions, nous avons abandonné les parrainages au profit de projets de développement visant l'accès à l'éducation, au bien être, à la culture et à la santé.
Nous nous sommes également associés avec des partenaires sur place, reconnus pour leur savoir faire, tels le CIDeCS dans la région de Saint Marc ainsi qu'avec leur partenaire belge CIDeCS Belgique et Citoyens en Action dans la région de Grande Anse dans le sud.
Nous cherchons également des partenariats en Belgique afin d'augmenter notre niveau de compétence sur place et faisons partie, depuis cette année, de la Plateforme Haïti.